Brèves

27 Juin
Lait et fruits à l'école

Vous avez jusqu'au 30 novembre pour vous inscrire au programme "Lait et fruits à l'école". Un programme 2022/2023 qui comporte des mesures de simplification de mise en place très importante. Par exemple, la déclaration de la mesure éducative dans la demande d'aide est tout simplement supprimée.

Pour cette nouvelle édition, la distribution des produits peut être effectuée au choix :

- Le matin à l'arrivée des élèves, uniquement pour les collèges REP/REP+ de métropole et les établissements secondaires d'Outre-mer.

- Le midi durant le déjeuner, seul le surcoût des produits sous signe officiel de qualité, SIQO (Bio, AOP, AOC, IGP, Label rouge) est pris en charge.

- Au goûter à la sortie des élèves.

Sur l'année scolaire, vous pouvez vous inscrire sur deux périodes (sept/déc, janv/mi-avril, mi-avril/juillet). Pour une même période, il vous faudra choisir un seul temps de distribution (matin, midi ou goûter). Et le nombre de distributions par type de produits est plafonné au nombre de jours de classe par période. Les produits doivent être distribués nature. Un assaisonnement peut être proposé mais il doit être servi à part.

Seuls les établissements scolaires publics et privés sous contrat sont désormais éligibles au programme.

Pour participer au programme, il suffit de s'inscrire sur le portail de FranceAgriMer puis déposer une demande d'agrément.

17 Juin
Restau'Co

A l'heure du salon Restau'Co, l'association appelle à "sauver la restauration collective", et par la voix de sa directrice générale, Marie-Cécile Rollin, déclare dans un entretien à l'AFP que nombre de communes auront "épuisé" à la rentrée leur budget alimentaire pour les cantines scolaires en raison de l'inflation.

"Aujourd'hui la restauration collective fait face à une hausse, sur un an, de 10 % sur l'ensemble de ses achats alimentaires, ce qui représente 40 centimes, pour un repas de collectivité qui compte entre 1,80 euro et 2 euros de produits alimentaires et consommables dans l'assiette." C'est pourquoi "nous interpellons l'État de manière collective, pour trouver des solutions".

Et d'ajouter : "...les budgets n'ont pas été revus pendant cinq, dix ou parfois vingt ans, le secteur est particulièrement fragilisé, parce qu'on était sur des budgets déjà très bas. Très peu utilisée par les petites et moyennes communes, la tarification sociale doit l'être plus largement. Beaucoup d'acteurs, agriculteurs, PME, industriels agroalimentaires, distributeurs de commerce de gros... sont fragilisés parce que la restauration collective n'a pas les moyens d'acheter au juste prix. Des fournisseurs pourraient disparaître, ou ne plus travailler pour notre secteur : nous avons déjà des ruptures de livraisons quasi quotidiennes, sur des produits laitiers, des viandes hachées."

07 Juin
Programme européen

Alors que la France fut à l'initiative de ce programme européen, nous sommes les derniers de la classe face aux autres pays de l'Union. Cette action touche à peine 2 %* de nos enfants, bien loin derrière le Danemark, l'avant-dernier, qui réunit 13 %* des petits Danois autour de ce programme.

A titre d'exemple, pour l'année 2019/2020, les collectivités ont bénéficié de 451 456 € d'aides par rapport à un budget global de l'Union de plus de 220 millions d'€uros par an, moins que Chypre ou Malte. Ces 450 000 €uros font pâle figure face aux 26 millions d'€uros d'aides perçues par les collectivités allemandes, ou les 23 millions d'€uros qui ont permis à 97 % des enfants polonais scolarisés de bénéficier de cette initiative.

Voici donc un appel à nous mobiliser et une invitation à participer au webinaire "Découverte du programme Fruits et lait à l'école" organisé par FranceAgriMer le jeudi 23 juin prochain à 10 h.

Rdv ici pour vous connecter le jour J (code secret : LFE 2022).

Vous pouvez trouver ici de plus amples informations.

(*chiffres 2019/2020)

02 Juin
Plastique

La restauration collective, soumise à la législation de la suppression du plastique et de l'usage unique, doit s'adapter. L'association AGORES s'est appropriée le sujet de manière inédite au nom des acteurs publics, et vient de publier le livre blanc #acte 2, Les alternatives aux conditionnements en plastique dans la restauration collective. Cette nouvelle édition fait suite au 1er livre blanc Les alternatives aux conditionnements en plastique en restauration collective publié en 2019.

Avec ce deuxième tome, le groupe de travail a souhaité partager concrètement ses expériences et des solutions au remplacement entre autres des poches de cuisson ou barquettes en plastique. Pour Sylvestre Nivet* (Poitiers) "la solution idéale n'existe pas encore, car aucun service de restauration n'est confronté exactement aux mêmes contraintes ou aux mêmes organisations. Il faut tester, ajuster, en fonction de ses contraintes et de son organisation propre."

Et Maxime Cordier* (Fontenay-sous-Bois) d'ajouter, "Notre démarche à travers cet ouvrage consiste à démontrer que les expériences des uns peuvent aider à cadrer les besoins et orienter les décisions des autres. Ce n'est qu'une nouvelle étape de nos travaux sur le sujet des plastiques."

* Administrateurs de l'association Agores

23 Mai
FCSI

Du 12 au 15 mai s'est tenue à Chantilly la conférence du FCSI EAME (Europe, Africa, Middle-East).

Le thème central, la durabilité, avec les interventions de Christine Schafer, chercheuse au Gottlieb Duttweiler Institut (GDI) en Suisse, spécialiste des mutations sociales, économiques et technologiques, qui a principalement abordé les thèmes de l’alimentation, la consommation et le commerce, Benjamin Calleja, fondateur et directeur de "la plus grande entreprise de design en restauration au monde", Livit Design, et Bruno Parmentier, ingénieur, économiste, auteur conférencier et consultant spécialisé dans les questions agricoles et alimentaires : "L'alimentation est un sujet fondamental aujourd'hui... La situation est sérieuse, mais pas désespérée."

Remko van der Graaff, le président du FCSI EAME, arrivant en vélo pour l'ouverture de la conférence.

Les participants ont pu aussi se retrouver dans des ateliers, 7 propositions allant de la "digestion anaérobie : transformer les déchets alimentaires en énergie renouvelable et en engrais" à "ouvrir la voie à des cuisines durables et connectées", en passant par "bannir le plastique en restauration, l'exemple français".

Et pour continuer les débats, rendez-vous avec la prochaine conférence du FCSI EAME en 2024.