Thomas Pesquet, ambassadeur de bonne volonté de la FAO

Le 29/04/2021

Thomas Pesquet et trois autres astronautes ont rejoint l'ISS vendredi 23 avril 2021 pour une mission de six mois, à 400 km de la Terre. Premier passager tricolore à en être capitaine, son rôle à bord ne sera pas seulement scientifique. La FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, l'a en effet nommé ambassadeur de bonne volonté le 12 avril 2021. 

Les Ambassadeurs de bonne volonté de la FAO est un programme lancé en 1999 par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Son objectif est d'attirer l'attention du public et des médias sur les questions liées à la sécurité alimentaire, la faim et la pauvreté dans le monde. Les ambassadeurs de bonne volonté concourent à illustrer les idéaux et objectifs de la FAO par leurs apparitions publiques, leur médiatisation et leurs activités humanitaires. Dans les dernières années, Carlo Petrini, Maha Chakri Sirindhorn ou encore Hiroko Kuniya ont été ambassadeurs de bonne volonté pour la FAO.

Pour Thomas Pesquet, l'objectif est de "défendre l'action contre le changement climatique et la transformation des systèmes agroalimentaires". Ces-derniers doivent devenir plus résilients, plus efficaces, plus inclusifs et durables pour relever les défis liés à la faim. Mais c'est également au niveau de nos choix quotidiens que l'astronaute cherchera à avoir un impact : nos choix alimentaires ont tous un impact sur chacun de nous et sur la santé de la planète.

"Alors que la faim progresse - près de 690 millions de personnes souffrent de la faim et la pandémie de covid-19 pourrait faire basculer jusqu'à 132 millions de personnes supplémentaires dans cette situation (selon les dernières estimations) -, il n'est pas envisageable de continuer sur la même voie", a indiqué le Directeur général de la FAO, M. Qu Dongyu, le jour de la nomination de Thomas Pesquet. 

Que viennent faire les sciences et technologies spatiales dans la lutte contre la faim ? Depuis l'espace, le changement climatique et l'impact des actions humaines sont observables à grande échelle et à travers des mesures différentes de celles réalisées sur Terre. Ainsi, en 2018, Thomas Pesquet racontait-il que cette expérience mettait "en avant des phénomènes globaux qui nous dépassent, comme le changement climatique, à une échelle qu'on peut mieux comprendre. On voit la pollution des rivières, on voit la fonte des glaciers, on voit les coupes dans les forêts [...]."

 

Crédits photo : @Nasa

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